Si j'ai bien compris, ils sont sous l'équivalent italien du redressement judiciaire/de la procédure de sauvegarde.
En France (et la plupart du temps à l'étranger), c'est une procédure qui peut être déclenchée par les créanciers mais c'est aussi (régulièrement) utilisé de manière volontaire par les entreprises pour contraindre les créanciers à re-négocier (comprendre réduire et rééchelonner) leurs dettes. Je ne sais pas, dans ce cas, qui a demandé l'ouverture de la procédure.
La société actuelle peut très bien s'en relever si un plan de sauvegarde ou de redressement est convenu avec les créanciers et accepté par le tribunal.
La société passera par une période d'austérité avec l'équivalent d'un administrateur judiciaire aux commandes puis pourra parfaitement continuer ses activités.
Les problèmes qu'ils rencontrent étaient très prévisibles car c'est la base de la finance que de savoir qu'une société en forte croissance aura un besoin en fonds de roulement extrêmement important et leurs difficultés actuelles sont à vrai dire le rançon du succès de leur gamme trepistoni, notamment, ce qui est assez ironique mais pose quand même de sérieuses questions quant aux compétences du CEO.
CEO d'ailleurs qui a l'air personnellement bien dans la merde, entre les fautes de gestions patentes et la recherche de sa réponsabilité personnelle..