Un point d’écart entre Zarco et Rins
Trois points séparaient le leader du Championnat du Monde Moto2™ Johann Zarco (Ajo Motorsport) de son dauphin Álex Rins (Paginas Amarillas HP40) avant l’épreuve d’Aragón. Le Français, auteur du cinquième chrono aux qualifications, avait néanmoins une belle carte à jouer. Son adversaire, pourtant à domicile, était en effet malade et ne pointait qu’en treizième position sur le grille.
Mais en course, le Champion du Monde n’a pas réussi à retrouver le feeling qu’il avait aux essais et la tendance s’est inversée. Alors qu’Álex Rins grappillait d’entrée de jeu plusieurs places, Johann Zarco perdait au contraire du terrain. Repoussé au dixième rang après deux tours, le Français espérait remonter au classement par la suite pour terminer devant son adversaire et ainsi ne pas concéder de points au Championnat. Malgré tous ses efforts, le tricolore ne put récupérer que deux positions au terme de l’épreuve. De son côté, Álex Rins finissait par avoir l’ascendant sur Lorenzo Baldassarri (Forward Racing) pour s’adjuger la sixième place. L’écart entre les deux hommes passaient ainsi de trois à un point.
Johann Zarco : « Mon objectif était de terminer devant Álex, pour reprendre mes distances au Championnat, malheureusement je n’y suis pas arrivé. C’est dommage car je m’étais senti plutôt à l’aise durant les essais, mais en course j’avais plus du tout le même feeling. Au départ, je ne voulais pas prendre trop de risques car je savais que j’étais plus rapide avec des pneus usés. C’était difficile de suivre le groupe, mais j’avais espoir de pouvoir me battre dans les derniers tours. Ça n’a finalement pas été suffisant, j’ai perdu quelques dixièmes en voulant doubler. Nous devons ceci étant rester positifs en vue des trois prochaines courses. »
Álex Rins : « Ce fut un week-end difficile car j’étais malade. Évidemment, je m’attendais à beaucoup mieux car Aragón est une piste que j’apprécie beaucoup. J’avais vraiment à cœur de disputer la victoire devant mes fans, mais nous devons être néanmoins satisfaits. Je ne suis plus qu’à un point de Johann. »