J'ai cherché quelques infos et voila ce qu'il en résulte :
http://moto-securite.fr/D'après les textes ci dessous ont peu très bien acheter une ER6 et la brider en 34ch vu que cette dernière ne dépasse pas les 106 ch. Seules les nouvelles motos qui vont sortir en 2013 auront cette nouvelle "norme" pour le 48ch.
Donc un jeune qui souhaite prendre un cb500 de 2007 ou une gladius devrait pouvoir la prendre en 34ch.
Par contre à partir du moment ou la moto dépasse les 96ch, 34ch ou non OSEF c'est dans le cul.
C'est pas pour radoter mais j'aime bien me renseigner sur ce qui est floues
b) catégorie A 2:
— motocycles d'une puissance maximale de 35 kW, avec un
rapport puissance/poids ne dépassant pas 0,2 kW/kg et
n'étant pas dérivés d'un véhicule développant plus du
double de sa puissance.
Motos et scooters de catégorie MTT1
Nécessitent le permis A2.
Pour en savoir plus, lire Les catégories de permis moto.
Cette catégorie MTT1 voit les plus grands changements.
Elle concerne les nouveaux motards qui obtiennent leur permis A entre 18 et 24 ans, et qui devront conduire pendant deux ans un 2RM de catégorie A2.
Les critères techniques de la catégorie MTT1 sont beaucoup plus nombreux et restrictifs qu’auparavant.
1.Critère de puissance maximale : il s’agit de la puissance moteur maximale développée par la machine, mesurée en kilowatts (kW), telle qu’elle est indiquée sur le certificat d’homologation délivré par le constructeur. La puissance réelle, mesurée à la roue arrière ou au vilebrequin, qui peut varier selon les modèles, les années, l’âge et l’état du moteur, ne compte pas.
2.Critère de rapport poids/puissance, mesurée en watts (ou kilowatts) par kilogramme (kW/kg), en rapportant le poids à sec à la puissance maximale.
3.Critère de rapport de bridage : une moto MTT1 bridée ne peut pas être dérivée d’une moto MTT2 délivrant d’origine plus du double de sa puissance.
4.Critère d’homologation d’origine : une moto MTT1 bridée doit être dérivée d’une moto MTT2 qui a été homologuée dès sa certification avec ces nouveaux critères.
Une moto MTT1 doit répondre à TOUS ces critères !
1. Les deux-roues MTT1 restent limités en puissance.
Au lieu des 25 kW (34 chevaux) actuels, la puissance maximale autorisée sera de 35 kW, soit 47,6 chevaux (on arrondit à 48 ch).
Avant, c’était le seul critère technique. Aujourd’hui, il y en a d’autres.
2. Les deux-roues MTT1 doivent respecter un rapport poids/puissance maximal de 0,20 kW/kg.
Petit calcul : ce rapport poids/puissance de 0,20 kW/kg autorise pour 35 kW des machines d’un poids minimal à sec de 175 kg.
Il est différent pour les 2RM à énergie électrique : avec un ratio de 0,15 kW/kg, le poids minimal monte à 233 kg.
3. Ce bridage à 48 ch maximum ne peut pas être mis en place sur des motos délivrant d’origine plus du double de cette puissance.
Plus le droit de prendre une moto à 106 ch et de la brider à 48 ch. La moto choisie ne devra pas développer plus de 70 kW (soit 96 ch) d’origine.
4. A part les quelques modèles de motos homologuées A2 « d’origine » (avec une puissance inférieure à 35 kw), la plupart des nouvelles MTT1 résultent du bridage de motos MTT2 développant plus de 35 kW et moins de 70 kW. Ces dernières doivent avoir été homologuées avec les nouveaux critères.
Il n’est pas possible d’homologuer en MTT1 des motos bridées issues de modèles MTT2 déjà sortis. Ce qui explique que seuls les modèles 2013 et 2013 soient certifiés.
En occasion, les motos de moins de 48 ch d’origine sont rares et souvent anciennes. Ce sont par exemple des trails mono de moyenne cylindrée (Yamaha XT 600) ou des customs bicylindres de 600 à 750 cm3.
Pour en savoir plus et voir la liste des motos homologuées A2, lire l’article « Quelle moto pour débuter ?« .
Précisions sur le bridage / débridage
Il existe quelques motos livrées d’origine en 48 ch, mais il s’agit la plupart du temps de motos « normales » (en configuration d’origine), bridées à 48 ch par le remplacement ou la modification de certaines pièces (on parle de bridage mécanique) ou la reprogrammation de la cartographie d’injection (bridage électronique), voire les deux.
Cette opération doit obligatoirement être effectuée par un professionnel (généralement un concessionnaire de la marque), pour un coût variant entre 100 et 150 euros selon les modèles. Le professionnel doit vous remettre un certificat vous permettant d’aller faire immatriculer la moto en préfecture et d’obtenir une carte grise mentionnant la catégorie de véhicule A2, ce qui peut occasionner ce qu’on appelle des « frais d’homologation ».
A l’issue des deux ans, même procédure : débridage chez un pro (coût comparable), certificat, retour en préfecture et immatriculation en A (gratuite).