C'est pas faux... ma femme s'est en dormie et moi j'ai poireauté pendant plus d'une heure....
SBK : Y a-t-il un pilote dans l'Infront ? @Sport Bikes
Après la gestion catastrophique de la course de Monza, on s'attendait à une prise de conscience au niveau de l'organisateur du championnat Infront Motor Sports, qui aurait donné lieu à des changements au niveau de l'attribution des rôles et des responsabilités. On a eu malheureusement de nouveau à Salt Lake City l'exemple d'une gestion de course peu efficace.
Quand à 15h38 (heure locale, 23h38 heure française) Hiroshi Aoyama chutait avec sa Honda CBR 1000 RR, on était loin de se douter que le départ de la deuxième partie de la course serait donné à 16h58, horaire officiel. Il n'y avait en effet qu'une petite trace d'huile sur la piste, et l'organisateur américain mettait à disposition pour la nettoyer une douzaine de commissaires bien équipés et du matériel sur roues comprenant même une sécheuse à turbine. Le nettoyage de la piste fut donc effectué rapidement et l'on annonça le nouveau départ. Puis le nouveau départ fut retardé une fois. Et encore une deuxième fois.
Pendant ce temps, tout le monde attendait en Europe la suite du spectacle devant sa télé. Interrompez un match de foot, un film ou un concert pendant plus d'une heure et vous verrez le résultat. Si personne ne met le feu au stade ou au cinéma, c'est un miracle.
A Salt Lake City, personne ne semblait s'émouvoir parmi les responsables (Infront, FIM, organisateur local) des télespectateurs en Europe qui s'endormaient un par un, ou qui pestaient sur les média sociaux avec soit de l'humour, soit un vocabulaire assez fleuri.
Et encore s'agissait-il d'une toute petite trace d'huile, qui plus est complètement hors trajectoire à un endroit (extérieur du virage nommé "Attitudes") où personne ne roule jamais. On n'ose pas imaginer le nombre d'heures qu'il aurait fallu s'il s'était agi d'une véritable flaque d'huile, en pleine trajectoire dans une grande courbe, donc à un endroit vraiment dangereux.
La réalisation télé promena donc ses caméras pendant ce qui sembla une éternité sur les spectateurs, les camions, les montagnes, les pilotes, les umbrella girls, etc, cette réalisation télé qui réussit par ailleurs un exploit unique : elle ne parvint pas à filmer une seule des huit chutes qui se produisirent. Décidément, il serait bien de se poser enfin quelques questions au niveau de l'organisation.
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Après la première course on était nombreux à se demander ce qui était arrivé à Guintoli après pourtant de super essais :
SUPERBIKE MILLER 2012 : Guintoli "j'ai rien compris"
"J'ai pris un super départ. Je passe la trois, la quatre, la cinq et là, je me fais déboîter dans tous les sens." Assis seul dans son box, en cuir et en sueur, la moto encore chez les commissaires techniques, tandis que les vainqueurs descendent à peine du podium, Sylvain (12e) a la mine déconfite et le regard dans le vide.
"Je n'avançais pas. Ca a duré toute la course. C'est sûr, on a eu un problème." Je n'insiste pas. Le staff technique du Français va avoir du pain sur la planche entre les deux manches. A côté, Maxime Berger (16e) debrief avec son chef mécanicien. Je les laisse travailler.
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Course 1 :
Course 2 :