Victorieux au Mans, Louis Rossi s'associe à Johann Zarco
Après un super Grand Prix au Mans, Louis pour progresser et mieux s'entraîner a décidé de travailler avec Johann et son manager Laurent Fellon.
"Je n'ai pas encore le niveau d'un Viñales ou d'un Cortese, reconnais volontiers Louis. Je suis bien conscient que ce GP a eu lieu dans des conditions particulières et que ce sera dur à refaire à la régulière. Il faut travailler et je prends une orientation différente dans ma carrière puisque je m'associe avec Laurent Fellon et Johann Zarco pour m'entraîner davantage parce que d'habitude, je ne roule jamais entre les courses et que j'ai besoin de progresser. Ils vont pouvoir m'apporter ça et c'est une très bonne opportunité pour moi."
Revenant sur sa course mancelle, "J'ai pris un très bon départ, c'était vraiment bien, et je me suis vite retrouvé dans le bon paquet en doublant quelques pilotes. Une fois que j'étais dans le bon groupe, je ne voulais pas rester avec eux parce qu'il y a toujours beaucoup de chutes sous la pluie et que je ne voulais pas me faire percuter ou rouler sur quelqu'un et tomber. C'était important pour moi de rester en retrait et de regarder ce qui se passait parce que je savais que j'avais le rythme. Ensuite les premières chutes sont arrivées. Sous la pluie, il y a toujours des téméraires qui partent très vite, imposent un rythme très soutenu mais finissent par partir à la faute parce que c'est facile de se faire piéger."
"Puis il n'y eut plus que les deux plus efficaces sous la pluie, Oliveira et Viñales. Je ne pensais pas qu'ils allaient faire des fautes mais Viñales est finalement tombé à la sortie du raccordement, juste après Oliveira, et je me suis retrouvé seul en tête, avec pas mal d'avance sur le second. J'ai eu un petit moment où je me suis emballé, comme un enfant, ça a duré une seconde mais je savais que j'allais chuter si je partais comme ça et je me suis donc ressaisi instantanément. Il y a eu la ligne droite des stands juste après la chute de Viñales, qui m'a permis de réfléchir, de me remettre en question, pour ne pas faire de faute aux virages suivants. C'était le scénario idéal et rêvé. Mon premier podium est aussi ma première victoire et si jamais je commence à rouler vraiment fort sur le sec, je n'aurai pas de pression, je n'aurai pas à me demander quand est-ce que je pourrai gagner."