Ducatiiii, Ducatiiii, Ducatiiii.... Ces mots résonnent dans ma tête sans cesse!!!
Ça fait un bout de temps que je m'interdis d'aller essayer une Italienne sous peine de craquer mais à force de lire et d'entendre toutes sortes de critiques sur la marque, il est tant que je me fasse mon propre avis.
Et pis, un petit interdit de temps en temps n'a jamais fait de mal à personne..
Jeudi matin et 10 chiffres plus tard
, me voilà en relation avec le DS de Lyon, le rendez vous est donc pris pour 15h.
Je rejoins sur place mon pote Bobox et son 796 raide neuf.
Le temps de discuter un peu avec le vendeur suivi de quelques explications sur la belle, il est donc grand temps pour moi d'en profiter..
Hop coup de première et le 848 s'élance dans un son Made In Italy'.
La première chose qui me frappe, c'est la position qui est aussi radicale qu'un Dayto'.
Personnellement, j'aime bien, tu sens vraiment que tu es sur une Superbike.
Sortie des magasins, je m'arrete pour installer la Gopro' sur le réservoir, je veux immortaliser le moment.
Il s'agit d'un essai découverte, c'est donc parti pour le Mont Verdun, j'ai envie d'avoir une idée sur la maniabilité du bout de bois car je me doute bien que çà doit être un rail en courbe rapide (Cher Mr Ducati, il me faudrait un deuxième essai s'il vous plait pour çà.
)
La finesse de la monture permet de bien se faufiler pour remonter les files, c'est agréable.
Concernant la boite à faible vitesse, il ne faut pas hésiter à bien enclencher le sélecteur pour passer la 2 sous peine de se retrouver au point mort, sans parler du broutage en dessous des 2500 tours. Un coup à prendre.
Passage du feu vert, je monte un peu les rapports, on sent une net montée en puissance passée les 7000 tours. Je reste tout de même sur ma faim, moi qui m'attendait à un monstre de couple.. Mais je me dis que cela est surement dû au bridage et la faute à une moto pas libérée qui ne totalise seulement 3000 kilomètres.
On démarre la montée au dessus de Limonest, les premiers virages s’enchaînent et je me rend bien compte qu'il faut un mode d'emploi pour tourner en donnant de sa personne.
Je dirai pas qu'il est difficile de la mettre sur l'angle mais il ne faut pas hésiter à jeter son regard sur la courbe suivante. C'est beaucoup moins instinctif que les motos dont j'ai pu essayer auparavant. Rien ne s'improvise avec le 848, tout s'apprend.
Arrivée en haut, j'échange mes impressions avec Romain.. " Alors??? Euuh, c'est une moto d'homme"
Je me rend compte que je fais partie de la nouvelle génération qui ne connait que des motos faciles d'accès. Exemple avec le Street', même celui qui à peu d’expérience peu rouler vite avec tellement c'est intuitif..
Certains me diront, essaye un 748 ou un 916 et tu verras que le 848 est simple!
De quoi te faire directement descendre les pieds sur terre?!
Nous faisons donc un arrêt photo, le temps de me remettre un peu de mes émotions..
Elle est magnifique, j'apporte beaucoup d'importance sur les détails et Ducati' le fait à merveille.
Il est tant de rentrer, le temps passe vite.
La descente me permettra d'essayer le freinage équipé des étriers Brembo monoblocs!! Çà freine comme j'aime, du mordant à outrance, tout ce que je recherche.
La réadaptation à une sportive me revient naturellement, je fais ainsi corps avec la moto.
Pour pas faire désordre, avant d'arriver, j'enlève la caméra, pendant que la Diva fait tourner les têtes.
Il est tant de rendre ce joli bijou et de faire part de mes impressions au vendeur.
Reste à attendre le mois de Janvier pour essayer la nouvelle 848 SF'...
Conclusion, j'étais pas conquis sur le moment mais il s'avère que j’arrête pas d'y penser.
Cette Italienne sait charmer, on sent qu'elle regorge de vie et demande qu'une chose, qu'on s'attarde sur elle pour la découvrir d'avantage.
En attendant, place au salon de Milan dans un mois, histoire d'avoir des étoiles pleins les yeux..